(partie 3)(J13)🚶‍♂️Fisterra > Lires

 Étrange impression au réveil, pas la même impatience, même si hier après hésitations, j'ai décidé de poursuivre vers Muxia.

ans ma tête je suis déjà arrivé et Muxia sera ma voie progressive vers la sortie du chemin.

Marlène et moi avons decidés de partir bien plus tard ( vers 8h...), de ne faire que la moitié du chemin (environ 13-14 km...) et de les faire tranquillement...

Vers 7h30 je vais me balader dans les rues de Fisterra, prends quelques photos de ses petits rues, 8h approchant, je vais, sans la prévenir, récupérer Marlène à son Albergue, je m'installe dans le jardin, au bout de quelques minutes je reçois un message WhatsApp: Marlène me dit qu'elle m'attend devant mon albergue 😂


Les micros rues: au départ on hésite pendant que c'est un passage privé, mais à force d'en croiser on fini par les prendre 😋




Un pèlerin sur un mur... 😋

Une fresque sur une bonne partie d'une rue ...

Panneau de sortie d'école...


C'était stratégique : a deux pas de mon albergue se trouve une petite boulangerie, on prend de quoi déjeuner et allons nous poser sur la plage près du port...


Pas mal comme point de vu pour manger ses viennoiserie, non !? 😉

Finalement nous nous mettons en route...



Les bornes changes cette fois ci nous suivrons celles indiquant: A Muxia 🙂


Le chemin sort de Fisterra puis finit par le surplomber avec une jolie vue. On finit par s'éloigner de la mer pour retourner dans ces chemins au milieu de la campagne et des forêts dont celles d'eucalyptus, rien de vraiment notable si ce n'est ce sentiment de but a atteindre qui est devenu plus flou pour moi, biensur il reste Muxia mais ce n'est plus pareil, je repense parfois a l'arrivée au km O de Faro et et à chaque fois une émotion m'envahit.






Ce qui ne change pas c'est cette complicité avec Marlène, on fait les clown on parle, c'est fluide, si l'un va trop vite, l'autre lui dit de ralentir, une côte et chacun la gravit à son rythme attends l'autre...

Sur l'application j'avais repéré une variante a l'approche de Lires qui passait par le bord de mer, bien sûr cela rallonge, mais on n'a fait que de la cambrousse depuis ce matin.

Par contre il est bien indiqué qu'il n'y a pas de marquage et la trace gps est relativement impressive.

En étant attentif, revenant même un peu sur nos pas on finira par y arriver et le Cadeau:

On n'en revient pas: une superbe petite plage encaissé, que le chemin survol, c'est si beau et poursuivant on rejoind une plage plus public, ou comme a notre arrivée a Fisterra on doit avoir l'air d'extra terrestres avec nos sacs a dos au milieux des plagistes 🤣

On ne cesse de se féliciter d'être passé par là, même s'il commence a faire chaud.

On longe un chenal qui remonte a hauteur de Lires, un petit pont, il s'agit de trouver notre albergue, ça monte !

Check-in, Marlène est contente elle a un lit simple sans lit au dessus d'elle.

Seule ombre au tableau le lieu est un désert numérique, ne reçoit plus de données, je ne capte pas le wifi, il faut descendre a l'accueil pour ça...

Milieu d'après midi je bulle un peu entamé une semi sieste, plus du comptage qu'autre chose.

Je l'avais vaguement vu arriver, je fait connaissance de ma coloc d'haut dessus: martha une petite demoiselle de 19 ans anglophone, elle me dis qu'elle a un peu faim, je lui refile un paquet de mini cookies et un autre de chips 😉

On discute un peu, Marlène parti profiter du wifi en bas reviens, je les présentes, bon feeling.

Viens l'heure d'aller manger, il n'y a pas d'autres endroit que le restaurant de l'hôtel où se trouve l'albergue, bizarrement je ne m'y sent pas à l'aise, et finit même par avoir un sentiment de mal-être, je suis dans un ascenseur émotionnel, Marlène tente tant bien que mal de m'aider et elle y arrive en parti, je finit même par penser que je fait une dépression, on sort marche dans le village et étrangement tout devient rapidement normal comme si le lieu m'avait vampirisé et rejeté...

On rendre en chambre, y retrouvons Martha avec qui nous discuterons un moment avant d'un commun accord de se décider à dormir.































Ceci n'est pas une cabine téléphonique 🤣



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