(Partie 3)( J 5)🚶♂️Sarria ▶️ Hôpital da cruz
Levé comme d'hab' 😋
La routine maintenant, mon ampoule au talon s'est bien soignée, je vais tester de marcher avec des soquettes aujourd'hui...
La cuisine est dans un autre bâtiment que les chambres, je suis seul, il est 5h, déjà déjeuner, j'en profite pour recharger ma lampe frontale, je ne l'ai pas beaucoup utilisé mais au moins ça sera fait 😜
Je viens de m'exiler de la cuisine Oula réfrigération du distributeur fait un bruit d'enfer quand elle se met en route (parler d'enfer dans un monastère, ah bah bravo Laurent ! 😂), j'ai découvert qu'il y avait un salon non loin de la...
Le jour se lève le chemin s'est globalement nivelé, on passe d'un village a l'autre en traversant champs et forêt.
On finit par être rattrapé par une bande potes d'Aurélia, italiens et espagnols si j'ai bien compris ils sont sympas mais parlent beaucoup ▶️
Le groupe parle sans cesse, ça finit par me faire l'effet d'un bourdonnement, j'ai l'impression de passer a côté de mon camino, n'y tenant plus le chemin s'y prêtant, je dans un premier temps la tête met un peu de distance puis finalement accélére le pas...
Un joli passage de rivière 🙂
Visiblement j'ai réussit à définitivement, prendre distance avec le groupe, même si avec le recule, je regrette de ne pas en avoir parlé à Aurélia avant de tracer, j'espère que je la recroiserai 😔
La philosophie des murs 😏
Toujours ces villages aux maisons de pierre 🥰
Apparaissent de plus en plus le long du chemin, ces murets en pierre
De temps a autres on tombe sur ces passages pavés
Un petit panneau pour avertir les gens de faire attention aux gosses m'a amusé
Un logo que je croise souvent ses derniers jours
Arrivée au 100 derniers kilomètres avant Santiago ( merci Amarillo pour photo), ça fait quelques choses 🥲
Tiens y a plus que deux chiffres avant la virgule? 🤔
Tiens un de ces nombreux silots a grains traditionnel...
Pendant un arrêt juste après les 100km, je trouve un lieu où m'installer pour me restaurer, il y une affiche ou tout le monde mets son petit mot, je m'y colle à mon tour:
"Plus les mots, plus les maux, juste le camino"
Après une des pente bien raide, on arrive à Portomarin traversée du très large fleuve...
L'escalier à l'entrée de la ville...
Finalement, il n'est pas midi et j'en ai encore sous le pied, je décide de continuer...
Ouai bon bah quand tu tombes sur ça et qu'il te reste une dizaine de kilomètres 🤣
Il y a deux versions du chemin possible à la sortie de Portomarin, je prendrai le chemin dit " complémentaires", il part directement par une montée dans la forêt, puis un jolie chemin ocre
Puis l'on rejoins la route, une longue ligne droite, qui m'évoque la Meseta de l'année dernière, j'aperçois au loin deux silhouettes, je marche bille en tête en les ciblant, motivé.
Je finirai par les rejoindre: Thibaud à la faveur d'une pause de sa part, et la demoiselle phénix que j'étais sur le point de rattraper et qui s'arrêta pour demander des renseignements a des personnes venant d'en face
J'ai pris parti de faire la connaissance de Phénix, cette charmante demoiselle, me dis qu'elle a hâte de trouver un endroit où manger, je fouille dans la sacoche et lui sort un sachet de chips de les et lui dis garde le, elle fond en remerciement 😋
On marchera un moment ensemble, parlant de plein de choses différentes pas seulement du camino, des JO entre autres, elle est vrai très gentille et intéressante, je m'étonne de son prénom elle m'explique que c'est celui qu'elle donne aux Européens parce que son vrai prénom est difficile a prononcer ( comme le mien pour elle, on s'accordera sur Laurent, le R étant compliqué pour elle) Thibault nous rattrapera et nous ferra d'ailleurs des photos pour nous deux, pour la blague elle tient son paquet de chips 🤣
Je les laisserai a l'entrée de Gonzar ou se trouve un lieu de restauration, Phénix en rêvais, moi je continue jusqu'au village, qui s'avère être plus un lieu dit, un poil trou perdu, j'y trouve une alberge,
L'accueil est limité cordial, je constate qu'il n'y a qu'une seule prise de courant dans la pièce et qu'elle est a l'autre bout, ce qui ne semble pas poser de problème à la personne qui l'accueil, admettons j'ai des batteries externes...Je prends ma douche, et part manger ou j'avais laissé Thibault et phénix, je retrouve d'ailleurs cette dernière avec plaisir, Thibault aillant décider de continuer plus loin.
Je me prends un hamburger frites et Coca, le hamburger est presque froid mais j'ai faim, je quitte de nouveau Phénix, et retourne a l'albergue, et là je constate que je n'ai pas de donne dans chambre et que le wifi ne fonctionne pas non plus, s'en est trop, j'explique que dans ses conditions je ne peux pas rester, je propose de payer 5€ pour la douche, je n'ai pas touché au lit, elle me rend les 7 € sans faire de problème.
Me revoilà de nouveaux sur le chemin à 15h, Un peu en colère, du coup j'ai tendance à forcer par agacement de la situation ce qui n'est pas malin, je fatigue plus et risque de blesser, d'autant que tellement presser de partir je n'ai pas remis mes sockettes , premier village Castromaior, albergue fermé ! Putain c'est une blague !? 😡
Pas le choix, je continue et arrive a Hospital da cruz, cette fois ci je reste la, l'accueil contraste avec le précédent, tout sourire 🙂
Bon on est sur le bord d'une route passante au milieu de nul part mais ça fera l'affaire, il est 15h30 et j'ai fais 34 km aujourd'hui 🫠
Coté ambiance, c'est tristounet, pas d'interaction entre les gens chacun reste dans son coin.
Autre constat: il y très peu de couverts, plat et aucuns verres ou tasses en cuisine, heureusement que j'ai l'équipement minimum... 🤔
Une curieuse douche derrière la porte qui se ferme clé, j'y trouve... Deux douche 😋 et les douches ne sont même pas Mixte !
Au final, j'accuse tout de même ma journée à rallonge, je me fais un peu violence pour finir de mettre à jour ce blog, avale rapidement quelques tranches de chorizo et bouts de fromage à même mon lit: pas le courage de descendre manger, et m'endors.
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