▶️(partie 2) (jour 2) Hontanas ➡️ Boadillo del camino

 Deuxième jour, levé tôt ( pour changer 🙂), 4h.

Je décide de me lever et ranger mes affaires, plus tard je tente de me prendre un café  ☕ au distributeur, qui ne marche pas, en bas la porte est fermée, il faut passer par la terrasse qui donne sur la rue, je suis prêt mais je ne veut pas partir trop tôt pour profiter du paysage, du coup je suis dans la rue et je profite du calme avec le bruit de la fontaine en arrière plan.



Voyant partir les autres, n'y tenant plus, finalement je part à 5h20...

Sortie du village, la route plonge dans la nuit, temps de trouver le chemin, j'allume ma frontale, puis je l'eteinds, c'est la pleine lune 🌕 je crois, on y vois suffisamment pour marcher, en levant bien les pieds, et le ciel est ouvert, je me mouche dans les étoiles 🌌😋

Je rallume brièvement pour vérifier les marquages aux intersections, je marche seul, personnes devant ni derrière, je me met à fredonner 🙃

Petite vérification de ma position sur l'appli je suis pas si loin du couvent san Anton un lieu que j'ai très envie de voir, il fait encore presque nuit, l'aube de montre à peine,  je décide de m'arrêter et attendre que le soleil se lève. 🌄


Du coup un peu de temps a perdre, il y a des cailloux blancs sur le bord du chemin, j'entreprends de faire mon petit cadeau au camino, naïf mais sincère 😘



Le couvent de San Anton, superbe ruine 🥰





J'enchaîne vers Castrojeriz...
Sympas ces tournesols 🌻 qui vous accueillent




Je traverse Castrojeriz, et a la sortie de ce long village je me retrouve face à une côte bien connue des pélerins parce raide et redoutable.




Pas le choix, un pas devant l'autre et on avance patiemment..

Devant je vois que je ne suis pas le seul à en baver, certains s'arrêtent, passant à leur hauteur un petit sourire un regard entendu.

Dernière ligne droite de cet enchaînement de lacets, l'arrivé le sentiment premier : c'était dur, mais comme c'est gratifiant, on l'a fait !

Ça m'a un peu rappelé le début de l'ascension de la voie Napoléon au départ de Saint jean pied de port.

Là-haut on est le roi du monde, la vue est superbe, le lieu est un point du temps: derrière, ce qu'on a parcouru, devant le chemin à venir...






Après être monté, bah il faut redescendre...
Au début c'est bien raide puis ça serpente.



Dans la descente je croise Maryze, une française, on discute un peu et finalement on décide de se quitter, je marche trop vite...


Le chemin se poursuit, il est agréable, j'ai réinstallé une ombrelle sur mon , toujours un bonheur, elle fait sourire parfois mais en général les gens conviennent que c'est une bonne idée, moi j'apprécie clairement d'être aussi bien protégé du soleil .

Sur ce chemin lancinant je trouve un arrêt pour pèlerins, tables ombragées d'un côté, 
Un tuyau d'eau fraîche de l'autre, un monsieur visiblement du coin m'assure qu'elle est potable.
On arrive à discuter malgré le fait qu'il ne parle qu'espagnol, mais il le dis qu'il connaît que quelques mots en français qu'il m'énonce, je lui fais comprendre que pour moi l'espagnol c'est pareil, on en rigole 😂

Je vois arriver Maryse, du coup on prend plus de temps pour discuter, elle finit par reprendre le chemin, moi je suis bien là et comme je suis parti tôt je ne suis pas pressé.

Je vois arriver une jeune fille tatouée de la tête au pied, un petit look punky que j'aime beaucoup, je lui indique en anglais que l'eau est potable elle me répond:"t'es français !?"

 Ok je viens encore de me faire avoir 😂

Elle est contente, à priori et elle n'est pas la première à me le dire, mais depuis Burgos on croise peu de français, on parle pas mal je lui donne quelques infos au cours de notre conversation, et je lui fait découvrir l'application Buen camino, qui devrait pas mal l'aider en plus de son guide papier.

Finalement je reprends la route, jusqu'à ce joli pont: puente fitero, j'y rattrape une nouvelle fois Maryse et la dépasse 😋



Je traverse Itero de la vega...


Juste après, on quitte la route pour prendre le début d'un interminable chemin, il me semble que ça donne un avant goût de la Meseta, le chemin n'est pas dur mais ça n'en finit pas il y a du monde devant, j'en rattrape, fait quelques arrêts pour boire ou manger, l'arrivée a Boadillo del camino est une délivrance.

Un coup d'oeil à mon application, je trouve une albergue sympa





Une bonne douche, et je vais faire un tour dans le village, visiblement fraîchement rénové, mais pas l'ombre (c'est le cas de le dire... ) D'un commerce ou de lieu où manger, mais j'entends un klaxon qui me fait penser à quelque chose, vérification faite, il s'agit bien d'une de ces épiceries itinérantes qui passent dans les villages, j'y prends du fromage et du jambon.


Puis je finis par revenir à l'albergue, histoire de me reposer


Fin de journée 🥱🙁



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