🚶♂️J1/3 Saint jean pied de port ➡️ Roncesvalles
J'ai ouvert les yeux a 2h, trop tôt ! 😋
La deuxième fois presque 4h et ça remue dans la chambre, cette fois...
Je descends mes affaires en vrac en bas pour ne pas trop déranger les autres, dans le réfectoire déjà quelques pélerins, des coréens ils sont nombreux, des gens charmants.
Je range tranquillement mes affaires, je ne suis pas pressé j'ai décidé de partir à l'aube et ce n'est pas avant 2 heures...
Je me fais un VRAI café avec ma petite cafetière à piston, ça fait du bien 🙂
On discute brièvement, on plaisante, tous contents d'être là, bonne ambiance. 🙂
Les Coréens partent vers 5h30, d'autres personnes partent petit à petit.
Moi je ne suis pas pressé, un eu impatient mais j'attends l'aube...
Finalement je pars a 6h20, il fait encore nuit, mais le ciel commence tout juste à s'éclaircir.
Comme prévu le début de l'ascension est rude, mais ce n'est que le début je le sais alors je monte tranquille...
Les premiers paysages sont agréables, la dernière fois il faisait nuit, du coup je découvre un peu, c'est finalement un nouveau chemin que je prends aujourd'hui.
Je commence à prendre de la hauteur, et au coin d'un pré je tombes sur le soleil qui se leve
C'est justement devant un pré que je tombe sur Delphine: on a le même âge, son mari et ses enfants lui on laissé prendre le camino au Puy jusqu'à Saint jean pied de port... Sauf que l'appel du chemin à pris le dessus: elle continue jusqu'à Santiago 🤣, entre temps un pèlerin lui a parlé de Fisterra, ça la démange, du coup je lui dis que je vais lui faire un sale coup: je lui raconte l'histoire du pèlerin qui meurt à Fisterra et qui renaît a Muxia, elle aime l'idée, se renseigne sur le temps pour aller jusque là, je suis faussement désolé pour le coup que je viens de lui faire, amusé quand je lui dis,elle me dis qu'elle racontera mon histoire à son mari et lui dira que c'est de ma faute 🤣
Les paysages sont superbes, le temps est idéal, il fait bon et il y a quelques chouette nuages pour les photos 😋
Part contre le chemins est clairement devenu plus raide, le fait de discuter avec Delphine à bien aidé mais a la faveur d'un arrêt de ma part elle a continué seule, normale moi je m'arrête pour me mettre en t shirt, pour elle s'arrêter en côte n'est clairement pas une bonne idée elle continue, je la comprends volontier, on se recroisera plus aujourd'hui, belle rencontre.
Plus haut après le refuge d'Orrisson, je me pose pour manger et boire, au moment de repartir je fais la connaissance de Kosoyuke, un petit gars de 19 ans, il est japonais et vit en Normandie et fait ce camino jusqu'à Santiago avant de rentrer au Japon.
On sympathise, il est super gentil et visiblement avide d'informations sur le chemin.
M'intéressant aussi au Japon, on en parle aussi.
La vierge d'Orrison, je m'y arrête pour faire la photo, il y a du monde autour d'elle et plus généralement sur le chemin.
Le p'tit gars s'y arrête pour faire une pause, je le laisse la.
Je retrouve mes chevaux d'élevage en liberté 🥰
Le vent s'est levé, et souffle par rafale, parfois violentes.
J'ai été rejoins par Kosoyuke.
Koyosuke en bave, moi aussi, finalement on pris le parti de marcher ensemble, je le prends un peu sous mon aile, il est demandeur, on prends le temps de s'arrêter quand l'autre en a besoin.
Arrivé un col que je redoutais, la dernière fois cela avait été dure, cette fois ci on est deux.
Le col est passé à partir de la ça devrait être plus facile sur quelques kilomètres, mais à un moment je ne sens plus le petit gars sur mes basques, pour cause je me retourne, il est assis sur le bord du chemin, HS ! pause: je lui dis de manger et de boire on attendra le temps qu'il faut.
Comme prévu le chemin est plus facile, mais on est clairement fatigué et on peine jusqu'à arriver au refuge de randonnée: une petite cabane où on va pouvoir s'abriter du vent qui souffle fort maintenant, ça commence à être préoccupant...
Dans cabane on commence à être nombreux pour le peu d'espace qu'elle propose, même si on invité volontier ceux qui passe la tête a la porte a y entrer on s'en amuse au contraire, une belle ambiance de rigolade multiculturel français, belge, danois ( des parents avec leurs deux enfants !), des Espagnols exubérants comme ils se doivent, bref un chouette lieu pour prendre sa pause déjeuner, et je finirai même par faire du café avec mon réchaud à gaz, que je partagerai avec mon partenaire de marche 🙂
A la reprise s'en suit une ascension vers le point le plus élevé de l'étape, on en chie mais petit à petit en faisant quelques pause pour évacuer les lactique des jambes on arrive enfin en haut du col point le plus élevé de l'étape, Koyosuke en crie de bonheur:" Ouai !" Bon physiquement il vraiment crevé on se pose, je lui conseille de prendre la voie normale plus courte en lui décrivant le chemin jusqu'à Roncesvalles, on se dis à plus tard.
Moi je prends une variante plus longue, découverte dans l'année, ne sachant pas ce qui m'attend je préfère ne pas emmener mon convive japonais, vu son état physique...
Hier soir, une pelerine m'avait montré un point sur photo où il fallait quitter le chemin pour finir par la route, moins long, j'y croise deux français à qui j'indique le tuyau et je descends jusqu'à Roncesvalles à mon rythme en les laissant loin derrière, tel un cheval sentant l'écurie. longeant une large route, mais peu de passage, et bien qu'assez de place pour marcher, les voitures font toujours un écart à ma hauteur, merci à eux 🙂
Je fini par arriver a Roncesvalles, par derrière le village cette fois ci ...
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